Le Ghetto.
Un « remaque » de celui de Varsovie ?
OUI.
Avec, coup de vice des néo nazis sionistes colonisateurs de la Palestine, en faire le minimum pour maintenir les morts vivants debouts.
Et pour y parvenir, autoriser des états complices à larguer des vivres par avions sur les abris en chiffons, tôles rouillées et bouts d’plastiques de la bande de Gaza..
Et bagarres et tirs létales de la soldatesque coloniale sur les affamés qui se bousculent pour grappiller quelques boîtes de conserves cabossées, une méthode meurtrière semblable à celles qui prévalent aux points de « ravitaillements « fixes ».
On va reconnaître l’état Palestinien en Septembre.
Mieux vaut tard que jamais ?
NON.
Car le tard se compte en dizaines, en centaines de milliers de morts de blessés et d’handicapés à vie dont les enfants en payent un tribut si lourd que l’on en ressent le poids insupportable de l’écrasement.
La compassion n’a plus de sens.
Un kilomètre de bouchons sur les routes de la mer et des vacances.
Pour à peine la moitié des franchouillards.
Qui s’en battent les «coucougnettes » des crevés de Gaza. Femmes, enfants, vieillards, l’antienne qui ne fait plus rien vibrer dans nos coeurs momifiés. Se pose, se repose encore et encore la question à pas de prix ou bien d’un paquet d’bonbons, comment une colonie européenne peut elle encore exister ?
Comment l’ONU, créée pour maintenir la paix après les 60 millions de morts de la seconde guerre mondiale a appuyé, approuvé, porté sur les fonts baptismaux cet état colonial ?
Les abysses de la bêtise meurtrière humaine.
Des p’tits trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous dans les corps des enfants de Gaza.
Des trous d’première classe, des trous d’seconde classe.
Et d’troisième classe tant qu’à faire, faisons.
Les repères ont pris l’trimard.
Sacs à dos dans la poussière, marchons bataillonnaires !
De l’impuissance, de l’abandon, de la lâcheté, de la compromission,.
Y’a du monde au balcon.
Les loges sont pleines du beau linge qui glousse dans la soie de ses mouchoirs brodés.
Le spectacle mérite ses rires étouffés.
L’éducation et tout ça.
Sur les planches de c’t’opéra grand guignolesque se joue le « remaque » qui ouvre ce billet.
Du grand spectacle.
Noyé d’émoglobine qui fait se pourlécher les babines, d’une redite du bal des vampires.
Un chef d’oeuvre de ce genre inspiré de Bram Stoker.
A l’oeuvre dans ce tout petit bout d’jardin, qui n’sent plus l’jasmin.
D’un nom qui restera comme une déchirure dans la géographie du Moyen-Orient.
Comme un blasphème dans le bréviaire d’un curé d’campagne ou dans le Coran, dans la Bible . . .
Plus de frères, plus de sœurs pour chanter la prière du soir.
Plus qu’une nuit lugubre, linceul sur l’amour et la fraternité.
Gaza, gaza !
Que la musique des bombes, des balles et des casseroles, les cris d’agonie des affamés, des mutilés et des maisons écroulées, un concert dont le chef d’orchestre a les traits hideux de la camarde sioniste.
Que pour toujours le souvenir de ce génocide immonde nous patafiole la hure, le jour et la nuit et qu’à notre tour, nous les épargnés, on y laisse un bout de notre âme dépravée.
Ce ne sera pas trop cher payé.
Post scriptum.
Un otage du Hamas « filmé » dans un état physique lamentable, rescapé de la Shoah contemporain comme des milliers de gazaouis affamés au seuil de la mort sioniste.
Le traitement médiatique concernant cet otage est d’une indécence insupportable en regard de celui des agonisants de la faim à Gaza.
Une sinistre habitude de la propagande, un poids, deux mesures, même si le calvaire d’un seul otage est aussi injustifiable que celui de milliers de palestiniens en cage.