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Sarko circus.

Sarko circus.

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JE suis innocent !

Le cri déchirant du condamné qui va avoir le coup tranché ?

Non, que tous les auditeurs se rassurent.

Ce genre de nécro, pas mon truc.

Seulement les croassements d’un ancien président de la République françaouaise, sortant du tribunal correctionnel de Paris, où il était jugé pour « rassemblement de malfaiteurs en vue de blablablablalblaba », pardon aux magistrats pour ce raccourci malheureux de l’énoncé exact de leur jugement.

Jugement qui, s’y on prête un cornet acoustique complaisant au plaignant, serait honteusement malhonnête et le mot à des faiblesses au niveau des genoux.

Comment des magistrats, qui enquêtent depuis quatorze longues années sur le dossier du financement illégal d’une campagne électorale peuvent-ils se mélanger les crayons à ce point ?

Car si durant tout ce temps qui traîne des godasses, c’est pour que dalle, quelle valeur accorder aux enquêtes qui ne prennent que quelques heures ou que quelques jours, si toutefois les faits requièrent une enquête, pour les autres, comparution immédiate ou pas, les prévenus ont a se faire de gros soucis.

Mais un ancien Président de la République françaouaise, pensez !

Peut-être aurait il fallut 28 ans d’enquête, plus de plus ?

Un multirécidiviste innocent, une nouvelle catégorie de justiciable.

Non pas de méprise, un ancien premier magistrat, de c’petit pays qui s’croit encore grand, peut traiter la magistrature de pauvre conne comme il a injurié un citoyen lambda de pauvre con, personne n’est pourtant obligé de croire à son innocence.

Avec, pour le soutenir, dans sa sainte croisade, un éminent camarade de combat pour une justice honnête, le Balkany, dont le bon peuple a eu la divine surprise de revoir les grandes dents sur les écrans d’téloche.

Et puis l’immense couineuse Carla la brune et puis l’immense candidat à la mairie de Menton la rebelle et incontournable patrie du citron, Riri le fiston.

Et puis, et puis, Darmanin, ministre de la justice qui va lui rendre une p‘tite visite amicale en prison, au parloir ou dans sa cellule ? Et une bonne partie de la bande des copains et des coquins qui siègent au parlement qui frétillent de connivence.

Sans oublier les foules immenses qui se pressent en processions interminables aux portes ferrées ouvragées de son p’tit pavillon d’un quartier populaire de Neuilly.

Toutes les conditions pour un assaut de sa geôle afin de le libérer sont en bonne voie.

Vue de ma fenêtre d’un rez-de-chaussée d’une résidence d’artiste.

Que mine de rien, ni vu, ni connu j’t’embrouille, mieux qu’une boule de cristal, une fenêtre de rez-de-chaussée.

Donc, de c’jour ou j’vous cause en l’ écrivant d’cette histoire de gland d’un président qui dort dans une cellule de 9 m² à la prison d’la santé, quartier de haute sécurité, deux gardes du corps dans la piaule d’à côté et une compagnie de CRS qui campe dans la cour ?

Qu’est-ce qu’on en sait et ça n’coûte rien d’en rajouter, au doigt mouillé.

Dans ce genre d’affaire du siècle qui n’en manque pas, voir celui qui joue le président aux états unis et ses malfaisances, qu’à côté, notre embastillé Elyséen, c’est rien que d’l’a roupie d‘Sansonnet.

Le pays aussi.

Sauf que cheu nous, ça fonctionne différemment.

Et que la justice pour une partie d’entre elle est indépendante du pouvoir exécutif. Une planétaire différence, tant qu’elle reste en l’état de se mouvoir.

Que cette incarcération peut fracasser.

La tentation du législatif.

Qui édicte les lois dont celles qui régissent le droit qui a permis la mise sous cloche du défenseur des rupins des Gaston.

Pas la même chanson lorsqu’il s’agit d’un parrain.

Vite, vite, légiférons tous en rond.

Redonner une grande respiration au droit.

L’élargir.

Qu’il soit demain la porte grande ouverte à l’innovation criminelle des « chemises de soie blanches ».

Faut plus d’tout ça, faut plus de rien, mais cette fois-ci et une fois pour toute, au bénéfice des mains blanches.

Qu’on a pas remarqué de tavelures, de cals ou de gerçures sur les mains

des exploiteurs.

Pas besoin de cartes d’identité.

Les mains seulement.

Si toutefois il en fallait une pour reconnaître un pourvu d’un nécessiteux.

Comme vous ne verrez jamais un p’tit délinquant dans une cellule à part avec deux gardes du corps dans la piaule attenante. Ni un ministre de la justice s’enquérir de vos conditions de vie. Ni, ni, ni, toute cette bouffonnerie médiatique, ou ces tartarinades des avocats du condamné pour association de malfaiteurs, la larme à l’oeil qui affabulent : « La première chose qu’il a faite en cellule, commencé à écrire son livre . » La vache d’écrivain ! Hugo à Guernesey, la classe !. Une rencontre avec Jésus, quelques mots, une prière et Ziou, direct le saint-père.

Et vivant le béatifié !

Que voilà de quoi dégoiser sur les chaînes « Bolloré ».

Que voilà d’quoi en faire péter des rouilles de champ’ quelque part, sur les champs Elysées.

N’importe où, quelque part mais pas au hasard d’une rue, pas d’ça chez nous Lisette, faut pas confondre avec les pauv’ cons d’en bas qui ont du chagrin à dispo d’l’aut’ côté d’la rue !

 

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