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La loi Ducon la joie.

A du plomb dans l’croupion.

 

Ô divine joie, Ô espoir insigne ! Ô conseil constitutionnel qui s’la joue p’tit bras.

Pas une vraie surprise, ses sages à la mie d’pain ne sont pas des sans culottes.

Qui marchent à cloche-pied.

La constitution, c’t’un terrain miné.

Alors gaffe au faux pas qui risque de la faire exploser.

Plus de deux millions de pétitionnaires.

Ouais, bon, on doit s’remuer un peu, pas trop, s’remuer l’fondement quoi, qu’à force d’immobilité, le cul s’enkylose.

Et d’là à s’le faire trouer par l’escarre chafouin, y’en a pas bono bézef que s’dit l’tringlot.

Le groupuscule de la droite républicaine, une quarantaine de députés et deux têtes de pont à la ramasse dont un ministre de c’qu’on dit d’l’intérieur de quoi, on n'sait pas trop, et un président d’ce groupe, genre dépendeur d’andouille qui aime bien les banquets villageois, fait dans l’faiseur de roi des cons.

Qui à c’t’heure nous vient du Béarn par intermittence.

Non, rien à voir avec la poule au pot du roi d’la gaudriole, l’Henri quatre de nos deux.

Qui, pourtant.

Une supposition, qu’ils partageraient une passion commune pour la sieste.

Et dont le premier ministre de la France semble toujours se réveiller.

Mais, revenons au gardiennage de nos moutons.

Et le retoquage de la loi Ducon concernant l’épandage d’un pesticide « trucideur » d’insectes dont des pollinisateurs insouciants pompent le poison.

Le revenu de planteurs de betteraves et de producteurs de noisettes plombé par ces Attila !

Alerte, alarme, armons, armons, qu’un sang impur, abreuve nos sillons tas d’cochons !

Voir la tronche pas vraiment fraîches de ces législateurs pesticideurs.

Sans faire de délit de sale gueule, pas d’ça Lisette, en souvenir d’une belle-mère Alice.

Mais faut les voir pour le croire, que la bêtise qu’alle se lit sur leurs portraits en pied, assis ou couchés.

Non m’sieur Duplomb d’douze, vous n’obtiendrez jamais vot’ permis d’empoisonner. L’franchouillard basique et même supérieur, disent non, non, non.

Oui, d’accord, vous êtes un paysan bien d’chez nous et censé d’savoir de quoi il cause.

Vraiment ?

Alors, les scientifiques, y servent à qui, à quoi ?

Rien qu’à dilapider le fric de l’état qu’en a pas ?

Quelle honte et vous, député élu du peuple, vous ne supportez pas la gabegie scientifique.

Cela se comprend.

Votre intérêt pour le bien public et tout ça.

Votre proximité tout-à-fait importune, accidentelle, hasard de la vie lilas, avec le syndicat paysan productiviste de la FNSEA, n’a rien à cirer dans c’t’affaire de coeur vaillant rien d’impossible.

Toute cette histoire fleure bon l’étable.

Mais le rêve passe et badaboum, boum, nous v’là à s’ramasser l’cul par terre !

Une vacherie d’vacherie de pétition barre le chemin de la route de la peste de l’épandage d’Acétamipride dans les champs, dans les prés, du côté, du côté de Nogent. Et d’ailleurs, de partout ailleurs.

La chanson du p’tit vin blanc, une piquette sans pesticide, qu’on chantait jadis dans les guinguettes des bords de la Marne.

Pauvre monsieur Duplomb dans l’prose !

Songez à demain, un nouveau jour où vous pourrez, reformuler votre proposition de loi pour niquer le conseil constitutionnel.

Qui va mobiliser, pour ce coup d’pied dans l’eau, quelques millions de pétitionnaires, ceux qui ont déjà pétitionné et ceux qui en ont été empêchés par la complexité de la signature, le double ou le triple.

Votre espèce d’obstination dans le déni de la science et de la préservation de la santé humaine et des insectes dont, la vie, est indispensable à notre survie, donne de vous une image dégradante de l’espèce humaine.

Bien sûr, tout l’monde n’a pas un niveau de compréhension suffisant de la complexité du vivant.

Ce n’est pas une excuse suffisante pour s’obstiner à écrabouiller la vie en passant par la Lorraine avec vos gros sabots.

Savoir s’arrêter près d’une fontaine et s’y rafraîchir le museau et puis chanter, en reprenant son chemin, qu‘auprès de sa blonde il fera bon dormir et que le jardin d’son père, il est fleurit, ousque la caille la tourterelle qu’alles y font leur nid.

 

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