on rit jaune. Sans rire ni jeu de mots douteux. Chacun peut écouter ce blabla et en dire et en peser c'qu'il veut, en bien ou en mal. j'tape ce texte sur un viel ordi ramené de Provence et dont j'ignore l'âge exact. M'enfin c't'un vaillant et à c't'heure, il m'aide à communiquer avec les Camarades confinés. Car hors c't'isolement un peu grimaçant, pas d'salut. Sauf qu'il faut bien bouffer, le jeûn n'étant pas une ascèse très atti- rante. Et lors de ces sorties, pour garnir la gamelle, la bêbêtte qui monte, qui monte, ne vous fait pas, en fin d'parcours, de guillis guillis. Alors les potesses et les poteaux, l'moral ? Je suis sûr que oui. Les auditeurs de c't'e radio n'sont pas des pleutres que la moindre brise un peu fraîchoute les font s'planquer dans leurs terriers. Non, non, non. Pas d'ça Lisette. On fait face à la tronche pas fraîche de c'te peste venue d'Asie. La voici, la voilà, la Chine qui s'réveille. Un ancien politique a écrit un livre à ce propos. Mais au futur. "Quand la chine s'éveillera". Ben v'la, c'est fesse. Qu'on s'dit que c'n'était pas pressé qu'elle s'éveille la gueuse. Que l'virus qu'elle nous a balancé, c'n'est pas grand chose à côté des containers de babioles inutiles qu'elle nous fourgue à convois maritimes continus. Profitant, avec les importateurs, de la mondialisation. Qui nous fait un temps merdique à force de pollution de l'air, de l'eau et en prem', de la Terre. Emballages plastiques, et déchets de toutes les couleurs formes et matières. De tout ce superflus d'objets qui ne servent à rien de pas grand' chose. Alors nous reste l'espoir qu'après, ceux d'entre nous qui survivront, feront l'ménage et vireront toutes ces merdes. Que les Chinois botterons le cul de leurs dirigeants qui les ont em- mené dans ce foutoir mortifère, que, que, que l'humanité fera sa re- naissance. Ouaip, des voeux pieux. Perso, chuis légèrement septique. Ma confiance dans l'humanité s'est faite la paire d'puis belle burette. Un effet d'l'âge p't'êt'... Et une surdose d'empapaoutages. Bien sûr, y'a encore, ici, là, ailleurs des ïlots qui font d'la résistance. Qui essayent de faire vivre une solidarité, d'pas laisser l'espoir se ca- rapater en louc'dé. Et c't'à partir des ces riens qu'nous r'bâtirons une nouvelle humanité, moins conne, plus généreuse et tout et tout. Woui les aminches, faut y croire, sinon badaboum, boum, su' l'prose qu'on s'finira.